Souvent les personnes qui viennent au Pilates se plaignent non pas d'un travail physique éreintant, mais d'une charge mentale si lourde - boulot, famille, etc... - que l'oppression du quotidien s'imprime dans le corps. Avoir bon dos, avoir le dos large, ça, c'est quand on supporte injustement des critiques. Tourner le dos, tomber sur le dos de quelqu'un, c'est toutes ces situations de rejets ou de mauvaises surprises. Et casser du sucre sur le dos, ça, le subir ou le faire subir, ça ne s'appelle pas vivre dans le confort et l'harmonie avec les autres ! Malheureusement, ces situations inconfortables arrivent plus souvent qu'on ne voudrait, alors qu'on aspire à la confiance, aux sourires échangés, à une joie simple!

• La plupart du temps les personnes font rapidement le lien entre un contexte qui les compriment et les tensions de leur dos. Si elles ont en plus l'habitude d'épauler, de porter, voire de serrer les dents sans mots dire (ni maudire, si j'ose ce petit jeu de mot), c'est qu'ils puisent dans leurs réserves de vitalité ! Et c'est bien connu, dès lors que la fatigue s'installe, on a encore plus de mal à trouver la bonne posture du dos, on compense par des aliments "coup de fouet", on oublie de s'hydrater, d'aller dormir, d'aller au Pilates, bref, les occasions sont bonnes pour :
• prendre du poids
• être déshydraté : 20% de capacités physiques et mentales - concentration, mémoire, capacités cognitives - en moins !
• vieillir : hé oui, la sédentarité et les postures statiques ne favorisent pas le renouvellement cellulaires, alors les disques vertébraux se compriment, les muscles s'oxydent, la peau prend des rides, ...
• faire un faux mouvement et se blesser. En effet, si j'entretiens ma souplesse et mes muscles, le faux mouvement sera anodin car bien géré par mon corps, sinon... l'impact peut être très fort.